Cela faisait 15 jours que ma femme exigeait que je notasse dans mon agenda ma disponibilité sans faille pour 20h15 ce mercredi. Gare à l'oubli. 

Je dus réorganiser mes rendez-vous sur Paris pour pouvoir prendre mon TGV à une heure raisonnable afin de rejoindre la capitale des Flandres. Quelle pouvait bien être cette soirée qui m'imposait une journée au rythme aussi soutenu. Vers quoi courais-je sans le savoir? 

Il était hors de question de louper ce moment délicieux non par crainte que la maîtresse qui sommeille en elle se réveille quoique ... rires ...  mais parce qu'un homme ne fait pas attendre une fleur, éducation oblige. A peine sortie de la gare, je la vis dans notre voiture devant la gare à m'attendre. Elle avait le port altier d'une princesse qui ne transigera pas ce soir tel un amer dominant pour mieux être vu, guider vos pas, taquiner votre regard.

Points d'allusions à la soirée qui s'annoncait ni même sur son excitation que je sentais poindre en entrant dans la voiture. Je ne savais pas si cette soirée mystèrieuse serait d'ordre culturelle, libertine, intime. Ce mystère entretenu et cette mini jupe laissant entrevoir ses belles jambes quand elle passait les vitesses alimentaient mon imagination libertine qu'elle doucha définitivement en cours de route alors qu'elle démarrait brusquement à un feu vert :"je te sens venir, ne t'attend pas à une rencontre avec un couple ce soir..." . Les compteurs étaient remis à zéro. 

Son sourire en coin dévastateur me laissait à penser que mes supputations seraient vaines. Je décidais de me laisser guider.

En entrant dans notre appartement à 19h, elle me dit que nous avions une heure pour nous préparer puisque notre rendez-vous était tout proche en ville. Je pouvais rester en costume mais à une condition. Elle exigea que je ne porte pas de slip que je mette mon cockring métal tant apprécié par nous deux. Je m'exécutai sans poser de questions tandis qu'elle s'absentait pour prendre une douche et se changer... 

Elle apparut 15 minutes avant de partir dans une robe paillette d'un rouge vif lumineux dos nu avec escarpins. Figée dans sa beauté, jouissant de son effet, elle me demanda de venir lui caresser son dos. Ebloui autant qu'étourdi par son parfum je sentis son corps totalement nu sous sa robe se lover contre moi. "Allons" dit-elle, "découvre moi". C'était le signal sans rappel afin que je m'occupe délicatement et puissamment de sa fontaine épilée.

Nous déambulions main dans la main, mon regard rivait vers les facades de la ville scrutant le lieu possible où elle m'enmenait. Je supposais que le chemin ne devait pas être long puisque le vent frais des premières soirées d'automne se faisait pressant en s'immisçant sous sa robe. Le pas rapide, elle avait jeté son dévolu sur un restaurant chic dans lequel elle s'engouffra pour qu'il soit le temps d'un soir son donjon où s'exercerait sa domination.

Sa robe rouge imposa l'ambiance et nous valut un accueil personnalisé du Chef dans les minutes qui suivirent notre installation. Froide aux regards pétillants, elle m'intima l'ordre de lui mettre la main dans le dos faisant dans le même temps tomber sa bretelle révélant ainsi une épaule dénudée sublime. Le code dominatrice/soumis agissant je vins la baiser puisque tel était son désir et je lui remis sa bretelle qui ne devait curieusement jamais tenir de la soirée. Le Médoc 2002 que nous avions commandé se mêlant à nos ardeurs, lui fit soulever sa robe afin que je mesure le résultat de son excitation. Mes doigts s'introduirent en elle, jamais profondément à son goût mais suffisammment tout de même pour que copieusement humides en les retirant, je les suce ouvertement devant elle goûtant ainsi l'abondance des plaisirs et des passions qu'elle distillait. Le repas n'avait pas débuté et j'avais de plus en plus faim d'elle. 

Alors que la serveuse nous présentait la mousse de brochet sur lit de crevettes, ma maîtresse du soir me rappela à mon statut devant témoin : "donne moi ton anneau". Stupéfait par sa hardiesse, je m'exécutais non sans avoir essayé de négocier. Face à son refus, je savais que s'entêter me vaudrait un châtiment ou une épreuve à venir bien pire. Je ne pouvais échouer à ce stade. Je parvins habilement à attendre le départ de la serveuse pour que caché par la généreuse nappe en coton blanc j'ouvre ma braguette afin d'introduire mes doigts. Je fis glisser mon doux duo un par un à travers ce métal délicieusement chaud. Mon empressement me valut quand même quelques légères douleurs dans le bas ventre. Fièrement je lui remis sur la table mon cockring qu'elle m'autorisa alors à mettre dans ma poche car je devrais m'en resservir me dit-elle.

Nous venions de finir le plat principal, le temps s'écoulait lentement et je me croyais à l'abri d'une épreuve. Soudain, ma maîtresse me dit "quand la serveuse amènera le dessert je veux que tu remettes ton cockring" . Oubliant le vouvoiement de rigueur avec ma maîtresse du soir, j'osais rétorquer et argumenter sur la difficulté de l'épreuve. Il m'en valut une réponse qui claqua comme un fouet "dépêche toi ... ne perd pas de temps ... tu te débrouilles". Un grand moment de doute sur ma capacité à remettre mon cockring me gagna. Comment dans une salle de restaurant partiellement remplie pouvais-je mettre mes mains dans mon pantalon y glisser mes couilles dans le cockring sans attirer des regards ahuris par mes contorsions ? J'y parvins je ne sais pas  comment mais à ma grande joie et stupéfaction. Je venais de réussir ma seconde épreuve et j'étais fier de moi et heureux de satisfaire ma maîtresse qui m'envoûtait de plus en plus.

Je ne me doutais pas qu'en quittant le restaurant, ma maîtresse était dans une excitation folle et elle m'imposa de lui caresser sa fontaine pour qu'elle se libère par deux fois. La première fois sur la place jouxtant le parking et dans le parking où elle arrosa abondammment en gémissant.

Les épreuves du soir finirent pour laisser place à un grand moment d'amour très arrosé et plein d'extases où tous nos sens en ébullition se libérèrent.